Presentation de TP de la formation GPN ainsi que la méthode de l'Indice Kilométrique d'Abondance (IKA) pour l'espèce Lièvre

Pour conclure, nous pouvons affirmer que la recherche de notre projet nous a été quelque peu difficile au départ, mais une fois le thème et le partenaire trouvé cela s'est plutôt bien dérouler. De plus l'entente au sein du groupe à été particulièrement bonne et cela nous a permis d'avancer rapidement et de bien se répartir le travail. Nous avons donc collaboré avec la Fédération de chasse du Loiret et mis en place un IKA lièvre. Celui-ci s'est bien déroulé, il a été enrichissant et particulièrement intéressant pour notre propre expérience professionnelle. Il nous a aussi permis d'avoir des contacts avec cet organisme. Lors de la présentation de notre projet aux portes ouvertes nous avons eu un petit bémole au niveau de la salle où nous faisions notre conférence en effet celle-ci était en recule par rapport au autres et de plus il y avait un autre PIC juste avant le notre, les visiteurs y allaient donc plus et se disaient qu'il n'y avait rien plus loin. Il aurait fallu être dans une salle plus attractive et plus proche du hall, de plus on aurait pu améliorer le diapositive de manière qu'il défile automatiquement sur l'ensemble de la journée.

Pour financer notre projet nous avons fait une recherche de subventions. Les domaines présentant des chasses commerciales étant relativement nombreux autour de Nogent-sur-Vernisson, nous avons donc fait des demandes de rabats dans ces propriétés de chasse. Une seule réponse positive nous est parvenue sur le domaine des Rémillys proche de la commune de Langesse (45). Les rabats sont effectués sur faisans et perdrix rouges. Deux jours de rabats ont été réalisés sur le domaine à raison de 50 euros par personne et par jour de chasse. Le gain total de nos interventions s'élève donc à 350 euros (un membre du groupe n'ayant pas pu participer au deuxième rabat). Tous ces financements nous ont permis d'indémniser la Fédération des chasseurs du Loiret pour les phares utilisés pour l'IKA, et l'essence du vehicule utilisé pour effectuer le circuit...

D'autre part, la réalisation des ces rabats n'est pas une chose que nous avons apprécié particulièrement car c'est une méthode de chasse que nous n'avons pas l'habitude de réaliser et qui n'est pas très respectueuse des animaux (tableau de 950 pièces en fin de journée). De plus la présence d'importantes personnalités n'ayant aucune notion sur l'environnement et la biodiversité amplifie notre vision négative sur cette méthode de chasse.

Cependant, la participation au deuxième jour de rabat nous a permis de rencontrer un député et ancien sportif célèbre David Douillet.

Maintenant sur le message suivant nous vous mettons à disposition les résultats de l'IKA :

Les courbes ci-dessus sur les autres espèces nous donnent simplement une indication sur l'état des populations puisque la méthode appliquée n'est valide que pour l'espèce Lièvre.

1ére sortie :

Lièvres :21

Lapins :24

Bécasse :0

Renards :2

Blaireau :0

Chats domestiques :3

Chevreuils :20

Sangliers :8

2éme sortie:

Lièvres :28

Lapins :23

Bécasse :0

Renard :1

Blaireau :1

Chat domestiques : 2

Chevreuils :31

Sanglier : 1

3éme sortie :

Lièvres :30

Lapins :36

Bécasses :2

Renard :1

Blaireaux :3

Chats domestiques :4

Chevreuils :26

Sangliers :3

Ainsi on peut voir pour l'espèce Lièvre une diminution de ses effectifs à travers l'indice kilomètrique déterminé, le résultat ayant jamais été aussi bas depuis que l'IKA est réalisé, ainsi pour permettre une réaugmentation de cette espèce il faudra peut être limiter les prélèvements, retarder l'ouverture, effectuer des aménagements (haies, bandes enherbées...) et maintenir une certaine pression de piègeage de ses prédateurs.

Nous avons pris différentes vidéos et photos durant le comptage nocturne, nous allons vous les faire partagé pour mieux comprendre le principe :

En photo ci dessus le phare utilisé pour éclairer les plaines.

Photo ci dessus : une personne est placé au milieu pour confirmer les observations à la jumelle

Ci-dessus photo d'un Blaireau fuyant la lumière du phare.

Enfin nous vous avons mis à disposition une vidéo pour retracer un peu notre expérience :

voici le lien :

http://www.dailymotion.com/video/xhtmi3_ika-lievre_animals

Le choix des Travaux pratiques présentés se fit en fonction de ceux qui nous avez le plus plu.
Ainsi nous avons choisis les T.P. suivants:

- L'IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) : Celui-ci consiste à réaliser des prélèvements dans le fond d'une rivière, du substrat et d'analyser en salle la présence des différents micro-invertébrés présents. En fonction du nombre d'individus trouvés et des différentes espèces on peut alors déterminer une note de 0 à 20 correspondant à la qualité de l'eau (certaines espèces étant présentes que dans des eaux de bonnes qualités).
Ainsi durant la première année du BTSA nous avons réalisé pendant une semaine un IBGN, ce fut un travail autonome très enrichissant d'expérience et intéressant.

- Le Martelage : Ce T.P. consiste à marquer à la peinture les arbres à couper dans un peuplement forestier de type futaie.
Nous avons réalisé cela en première année, pendant quatre demi-journées.
Ce fut très intéressant puisque cela nous permis de voir comment était géré les forêts domaniales françaises, et nous permis également de discuter avec les professionnels de l'ONF.

- Le T.P. exploitation : Le but de ce T.P. était de réouvrir un milieu (débroussaillage, tronçonnage), pour permettre le développement des espèces et des milieux rares présents, nécessitant de la lumière (Orchidées, Genévriers, pelouses sèches).
Ainsi ce fut agréable de participer à la préservation d'un milieu et des espèces rares associées et de manipuler des outils motorisés (tronçonneuse et débroussaillage).

Principe de fonctionnement:

Tout d'abord on détermine des circuits prédéfinis. On privilégie les plaines et il faut aussi éviter de passer par les routes trop fréquentées comme les routes départementales et éviter les zones urbanisées. Par la suite nous devons obtenir une autorisation préfectorale nominative et à des dates bien déterminées qui permet l'éclairage de nuit. On réalise donc le comptage au phare, à l'aide d'une voiture à allure constante. Le comptage dure sur trois jour et est effectué aux mêmes heures, dans les mêmes conditions et dans les deux sens. Tous les individus comptabilisés seront notés sur une fiche terrain fournie par la fédération des chasseurs ainsi que de l'heure à laquelle ils ont été vus. Cette fiche permettra par la suite de faire une comparaison des populations sur plusieurs années. Ces résultats permettrons une gestion controlée du lièvre, avec notamment l'attribution de quotas de prélèvement. Cet IKA permet aussi de prendre en compte différents aléas divers comme les maladies, le climat et la prédation ...

L'espèce que nous avons étudié en particulier était le lièvre, malgrès tout, les autres espèces seront notées afin de donner des indices de présence étant donné que les plaines ne sont pas leur principal milieu de vie.

La zone d'étude se situe sur la chasse de Bazoches sur le Betz (environ 1000 hectares). Le but du projet est de relancer les chasseurs dans la gestion contrôlée du lièvre en reprenant l'IKA Lièvre et en espérant qu'ils continuent la démarche (puisqu'ils ont abandonnés ce comptage depuis deux années consécutives 2009 et 2010). Ainsi le parcours choisit est d'une longueur de 23,46 km ce qui fait un comptage de 21h à minuit (3h de comptage)

Ci-dessus la photo du parcours réalisé

Ainsi le choix de notre mise en situation (animation) s'est tournée vers les portes ouvertes du L.E.G.T.A.

Nous avons tout d'abord choisis cette journée pour être "sûr de trouver un public" pour présenter ce que nous avons fait.

De plus il était judicieux de présenter notre formation au portes ouvertes pour peut être motiver un grand nombre de personnes à se lancer dans ce BTSA.

Enfin nos professeurs réalisant déjà une présentation générale de cette étude supérieure, nous avons pensé que parler de la formation du coté "étudiant" (vécu des différents Travaux pratiques, et réponses au différentes questions) intéresserait les futurs étudiants.

Notre animation fut réalisée sous la forme d'un power point, avec de la publicité sous forme d'affiche collée sur la porte d'entrée des différents bâtiments et de la salle où nous étions.

Ainsi tout au long de la journée nous avions prévu quatre séances:
- La première à 9h30
- La deuxième à 10h30
- La troisième à 11h30
- La quatrième à 14h30
- Et la cinquième et dernière à 15h30.

Cependant nous avions décidé de rester à disposition dans la salle pour répondre aux différentes questions en fonction du monde présent et du nombres d'interrogations.

Ainsi notre journée d'animation débuta le 29 janvier 2011 :

- 8h30 nous avons préparé la salle et les différentes affiches (déplacement de tables, mise en place de l'écran et du rétro-projecteur)
-9h00 nous nous sommes entrainés à présenter notre diaporama pour les séances à venir.

-9h30 première séance nous accueillons seulement 3 personnes.

-10h30 aucune personne ne se présenta à la présentation.

Ainsi à la suite de ça, nous décidons de ne plus réaliser de présentation mais plutôt de répondre aux questions des différentes personnes qui passèrent dans la salle et de leur mettre à disposition si elles le désiraient le diaporama pour répondre de façon plus illustrée à leurs questions.

15h30 puisque il restait peu de personnes visitant l'établissement et que personne ne venaient à notre dernière présentation nous décidons de tout ranger (rétro-projecteur, écran, tables) et de rentrer chez nous.

Pour la renaturation d'une portion de rivière nous avons contacté le SIVLO ( Syndicat Intercommunal des Vallées du Loing et de l'Ouanne) qui n'avait aucun travaux en cours mais qui avait la possibilité de nous présenter des projets déjà réalisés afin de les exposer nous même au prêt d'un public extérieur ( classe scolaire, association de protection de la nature...)

Pour la restauration d'un étang, nous voulons réaliser des travaux pour réouvrir un milieu en train de se fermer. Ainsi, nous aurions réalisés du débrousaillage, du tronçonnage.... Ce type de projet aurait pu se réaliser à l'étang de Painchaud dans le Sud du département. Cette idée n'a pas aboutit car après rencontre avec la fédération des chasseurs nous nous sommes portés vers un partenariat avec celui-ci. De plus, le propriétaire de l'étang avait déja réaliser la plupart des travaux.

Les deux autres idées visées un partenariat avec la fédération des chasseurs du Loiret. Celles-ci consistaient soit à planter une haie, soit à réaliser un comptage faisans. La première solution ayant échoué notamment à cause de la période avancée à laquelle nous avons effectué notre demande. Nous n'aurions pas eu le temps de monter le projet, c'est à dire de trouver le lieu, de commander les plans... En se qui concerne le comptage faisan il n'a pas été réalisé car la période du comptage aurait dû se passer hors des périodes de PIC demandées ( nous organiserons quand même ce comptage avec la fédération des chasseur du Loiret au mois d'avril).

Les quatre idées précédentes n'ayant pas pu être réalisées, nous nous sommes tournés vers un projet d'étude de population de lièvre sur le GIC Bazoches-Mirabeau (Au Nord-Est du département du Loiret) sous la forme d'un IKA. Cette opération a été réalisée en collaboration avec une technicienne de la fédération départementale des chasseurs du Loiret. Ce projet fut exposé lors des portes ouvertes du lycée agricole des Barres du 29 janvier 2011, celui-ci a été complété par la présentation de quelques Travaux Pratiques de la formation gestion et protection de la nature.

        Nous étions partis tout d'abord sur une idée principale qui est : La renaturation d'une portion de rivière :

Nous avons pensé également à trois idées secondaires au cas où l'idée principale ne puisse se réaliser :

- La restauration d'un étang :

- La création d'une haie avec la collaboration de la Fédération de Chasse du Loiret :

- Un comptage faisans dans un G.I.C avec le même partenaire :

Le Projet d'Initiative et de Communication (PIC) est un projet réalisé dans le cadre de notre BTSA Gestion et Protection de la Nature.

Il consiste à créer et à monter un projet en groupe ayant un lien direct ou indirect avec notre formation, c'est à dire ici avec la protection de la nature.

Ses objectifs sont les suivants:

- Développer son autonomie (Choix personnel du projet, choix personnel de la planification de mise en place du projet)

- Développer sa capacitée d'organisation : Être capable de mener à bien un projet du début à la fin du processus, acquérir de  nouvelles compétences, avoir une démarche professionnelle (Trouver des financements, trouver des collaborateurs, mettre en place un projet du début à la fin en relation avec l'environnement).

- Développer sa capacité de communication : Mettre en pratique des capacités de communication par la mise en situation (création de panneaux, création de diaporamas, conférence, présentation et autres)

Ainsi notre groupe est formé de quatre étudiants en 2ème année au L.E.G.T.A les Barres :

-CHEVY Aurélien,

-COIGNET Jérémy,

-LAURENCEAU Florian

-VIOUX Jordan

Enfin ce projet rentre dans le cadre de l'obtention de notre formation puisque celui-ci compte comme CCF (contrôle en cour de formation).